Chaque printemps se tient la Journée de l’environnement, un rassemblement citoyen durant lequel des pousses d’arbres et du compost sont offerts gratuitement aux résidents de Sainte-Marthe-sur-le-Lac – de quoi faire fleurir la ville!
Sur l'ensemble du territoire, l'abattage d'arbres n'est permis que dans les cas suivants :
Pour l'application du règlement, est considérée comme un arbre, une tige de 5 cm de diamètre minimum mesurée à 1,3 m du sol.
Un permis peut être accordé si l’abattage est légitime et s’il n’enfreint pas la réglementation. Toute coupe d’arbre non autorisée entraînera une amende de 600 $, frais en sus.
Assurez-vous de planter votre arbre à l’intérieur des limites de votre terrain et rappelez-vous qu’il est interdit de planter un arbre dans l’emprise de la Ville.
De plus, certaines espèces d’arbres sont interdites sur le territoire de la Ville telles que :
Prenez en considération les dimensions de l’arbre à maturité afin de choisir un emplacement de plantation approprié et n’oubliez pas de tenir compte des infrastructures aériennes et souterraines.
Les arbres doivent être localisés à une distance minimale de 1,5 m des installations suivantes :
Dans le cas des transformateurs sur socle (hors-sol), cette distance est réduite à 1 m pour les arbres.
Petit insecte au corps étroit et allongé, l’agrile du frêne est un coléoptère envahissant qui s’attaque aux frênes, les fragilise et, ultimement, les fait mourir. Il est vert métallique et mesure de 7,5 à 15 mm de longueur et environ 3 mm de largeur.
L’agrile du frêne a été observé pour la première fois au Québec en 2008 et depuis, il a rapidement gagné du terrain si bien qu’aujourd’hui, sa présence menace des populations de frênes partout dans la province, incluant à Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
Un frêne présentant des signes et des symptômes d’infestation signifie qu’il est infesté depuis au moins un an.
Les signes d’infestation sont les suivants :
Il est possible de sauver un frêne infesté à l’aide du TreeAzin, un bio-insecticide appliqué par un spécialiste en arboriculture. Ce traitement protégera l’arbre en limitant la croissance, le développement et la reproduction de l’agrile du frêne. Cela dit, si l’arbre est déjà trop atteint, il devra être abattu.
Le traitement doit être répété au maximum tous les deux ans, et ce, durant une période d’au moins dix ans, le temps que le niveau d’infestation diminue. Il doit également être effectué par un spécialiste possédant les permis nécessaires.
Un frêne qui n’est pas infesté, mais qui n’est pas traité, sera éventuellement infesté. Dans le doute, il est conseillé de consulter un spécialiste.
L’abattage est nécessaire si :
La période d’abattage recommandée est du 1er octobre au 15 mars afin de limiter la propagation de l’insecte lors de l’abattage et le transport du bois. Abattre un frêne en début d’infestation coûtera moins cher que d’attendre qu’il soit mort.
À noter que le propriétaire de tout frêne mort ou dont 30 % des branches sont mortes doit procéder à l’abattage de son frêne avant le 31 décembre de l’année de la constatation de cet état.
Conformément à la réglementation municipale en vigueur, tout frêne abattu, qu’il soit infesté ou non, doit être remplacé. Les arbres en milieu urbain procurent de nombreux bienfaits et réduisent les îlots de chaleur, en plus de contribuer au paysage.
Plusieurs essences de calibre similaire peuvent être plantées pour remplacer les frênes abattus. Avant de planter, considérez la dimension de l’arbre à maturité afin de le planter au bon endroit sur votre terrain.
Il est interdit de placer les branches de frêne dans la collecte des ordures et des matières organiques, spécifiquement afin d’éviter la propagation de l’agrile du frêne.
Les branches de moins de 20 centimètres de diamètre doivent être déchiquetées sur place par l’entrepreneur qui réalise les travaux d’émondage ou d’abattage. Les résidus issus de ce déchiquetage ne doivent pas excéder 2,5 centimètres sur au moins deux de leurs faces.
Cette mesure est mise en place conformément aux exigences de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).
Sainte-Marthe-sur-le-Lac et la MRC de Deux-Montagnes faisant partie des zones réglementées par le gouvernement du Canada à l’égard de l’agrile du frêne, il est strictement interdit de transporter tout bois de chauffage ou produit de frênes à l’extérieur du territoire de la ville et de la MRC.
La collaboration des citoyens est souhaitée quant à la limitation de la circulation du bois de frêne sur le territoire. En ce sens :
Il est toutefois autorisé de brûler le bois de frêne dans un foyer intérieur ou dans un feu extérieur respectant les normes municipales.
L’étêtage est une technique d’élagage hautement néfaste pour les arbres, laquelle consiste à couper les branches jusqu’à la hauteur des tiges ou des branches qui ne sont pas assez développées pour assumer le rôle de ramification terminale.
De façon générale, les propriétaires ont recours à l’étêtage, car ils souhaitent diminuer le déploiement d’un arbre situé sur leur terrain. Cela dit, cette opération ne correspond pas à une méthode viable de réduction de la hauteur et représente des risques tant pour l’arbre que pour les citoyens.
En plus d’être coûteux, l’étêtage peut engendrer des risques de bris, impose un stress inutile à l’arbre ciblé et cause la carie (tissus qui pourrissent).
Pour réduire la hauteur ou la cime d’un arbre, d’autres techniques d’élagage moins invasives sont recommandées et peuvent être effectuées par un arboriculteur certifié.
L’herbe à la puce est répandue dans toutes les régions du Québec. Elle pousse dans des endroits très variables :
La plante se retrouve surtout :
Le contact de la peau avec la sève de l’herbe à la puce peut causer une réaction allergique douloureuse. La meilleure façon de ne pas entrer en contact avec l’herbe à la puce est de la reconnaître et de l’éviter.
L’herbe à poux est une mauvaise herbe très répandue au Québec. Elle est présente de mai à octobre et meurt aux premières gelées à l’automne. À la mi-juillet, l’herbe à poux commence à fleurir et produit du pollen. Le pollen voyage dans l’air sous la forme d’une fine poussière et provoque des réactions allergiques chez les personnes qui y sont sensibles.
Le nerprun bourdaine (Rhamnus frangula ou Frangula alnus) est un arbuste exotique envahissant, bien connu dans l'Est des États-Unis depuis quelques décennies. Par ses effets documentés sur la flore et les sols, il menace la biodiversité des écosystèmes forestiers. De plus en plus, le nerprun pose aussi des problèmes aux sylviculteurs du Sud du Québec, notamment dans les jeunes plantations. Sa croissance très vigoureuse en pleine lumière, pouvant atteindre 2 m par année, en fait une espèce concurrente particulièrement agressive.
Le panais sauvage (Pastinaca sativa) est une plante exotique envahissante et dangereuse pouvant causer des dermatites à la peau, appartenant à la même famille que la berce du Caucase.
Cette plante est très abondante dans le sud du Québec, surtout sur les talus le long des routes, des autoroutes et des pistes cyclables.
Pour se protéger, il importe de savoir la reconnaître pour éviter d'entrer en contact avec elle. Lorsque les toxines photosensibilisantes contenues dans le sève du panais sauvage sont activées par la lumière ou le soleil, elles rendent la peau très sensible au soleil et causent des réactions douloureuses.
La Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac est soucieuse d’offrir à sa population une qualité de vie dans un environnement sain. À cet égard, la Ville est consciente des effets néfastes que causent les pesticides (insecticides, fongicides, herbicides) sur l’environnement et la santé.
Pour ces raisons, en vertu du Règlement 544, il est obligatoire de compléter une déclaration annuelle avant le 1er avril de chaque année afin de pouvoir procéder à l’application de tout produit contenant des pesticides à l’intérieur des limites de la Ville.
À savoir, qu’en vertu de ce Règlement, à moins d’indication contraire sur l’étiquette du pesticide, il est interdit d’effectuer l’application de pesticides sur une pelouse, des arbres et des arbustes :
Nous suggérons toutefois une approche différente, soit l’emploi de méthodes de rechange pour l’entretien écologique de vos espaces verts comme :
La renouée du Japon est une espèce exotique comptant sur la liste des 100 plantes les plus envahissantes au monde. Sa présence a été observée sur le territoire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac et elle menace la biodiversité végétale qui l’entoure par sa croissance hâtive qui affecte le développement des autres végétaux.
* La configuration des feuilles peut changer selon les différentes espèces de renouée du Japon.
Si vous apercevez cette plante sur les terrains municipaux ou vacants (parcs, emprise de rue, etc.), informez-en la Ville au 450 472-7310, poste 125.
Si elle pousse sur votre terrain, agissez rapidement afin d’éviter sa propagation :
En tout temps, évitez de la composter et de la jeter à l’eau ou dans la nature.
Le roseau commun, aussi appelé « phragmite », est une plante exotique envahissante originaire d’Eurasie.
Cette plante a besoin d’une bonne luminosité pour croître. Elle colonise une grande variété de sols et préfère les endroits humides ou très humides comme :
Le roseau commun peut s’étendre rapidement et former des colonies denses. Il nuit à la croissance des autres espèces végétales, ce qui fait que les milieux envahis ont une très faible diversité d'espèces. Le roseau commun peut également modifier la structure du sol, l'hydrologie et la diversité animale dans les territoires qu’il envahit.