Publié le 12 décembre 2024
Le conseil municipal de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, réuni en séance extraordinaire le 11 décembre dernier, a adopté un budget équilibré comportant une hausse moyenne du compte de taxes de 1,98 %, et ce, alors qu’entrera en vigueur un nouveau rôle triennal d’évaluation foncière se traduisant par une augmentation moyenne de la valeur des propriétés de 49 %.
Le taux de la taxe foncière a par conséquent été réduit afin d’atténuer l’impact du nouveau rôle d’évaluation sur le compte de taxes résidentiel. La variation moyenne du compte de taxes est inférieure au plus récent communiqué de Statistique Canada sur l’Indice des prix à la consommation pour la Région métropolitaine de recensement de Montréal, lequel s’établissait à 2 %. La Ville poursuivra également en 2025 sa stratégie d’investissements responsables et raisonnables en priorisant : les parcs et les espaces verts; la sécurité aux abords des écoles; les infrastructures et les conduites; les bâtiments municipaux; le transport actif et l’environnement.
Afin de réduire l’impact de la hausse substantielle de la valeur des résidences le 1er janvier prochain, le conseil municipal a réduit les différents taux de taxation foncière et a gelé les taxes de services de la façon suivante :
La valeur moyenne d’une résidence unifamiliale passera de 325 739 $ à 496 890 $ en 2025. Le propriétaire de cette même résidence payait 2 870 $ en taxes municipales en 2024. Avec la réduction du taux de la taxe foncière et du nouveau rôle d’évaluation, son compte de taxes variera de 57 $, ce qui équivaut à une hausse moyenne du compte de taxes de 1,98 %.
Le conseil municipal a également adopté le Programme triennal d’immobilisations lors de la séance du 11 décembre. Ainsi, des investissements totalisant 10 561 000 $ sont inscrits en 2025 :
Bien qu’il ait anticipé que ce budget soit le plus difficile à boucler depuis le début du mandat, surtout en raison du nouveau rôle triennal d’évaluation foncière et des différentes dépenses incompressibles, le maire est fier du résultat.
« La préparation budgétaire s’est déroulée rondement, pour différentes raisons, dont la stabilité au comité de direction avec des gestionnaires qui connaissent bien les besoins et les enjeux. Ces derniers ont bien saisi l’importance de prioriser des projets raisonnables qui répondent à des besoins immédiats, sans alourdir le compte de taxes et en respectant notre cadre financier. Il est important de maintenir les investissements, autrement on va en payer le prix plus tard. C’est un budget qui met la table pour la transition vers le prochain mandat qui devra être axé sur le déploiement des investissements et des projets que nous avons planifiés », conclut M. François Robillard.